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L'importance des protéines

Les protéines constituent, avec les glucides et les lipides, l’une des trois grandes familles de macronutriments contribuant à l’apport énergétique dont l’organisme a besoin.

Elles jouent un rôle structural essentiel puisqu’elles entrent dans la composition de tous les tissus de l’organisme et qu’elles servent de bases à la fabrication des enzymes, des hormones, des neurotransmetteurs et des anticorps.
Elles sont à la base de la formation de la « masse maigre » de l’organisme, par opposition à la « masse grasse », constituée des graisses.

Les protéines sont de longues chaînes constituées d’un enchaînement de différents acides aminés dont certains peuvent être fabriqués par l’organisme et d’autres doivent nécessairement être apportés par l’alimentation car le corps humain ne peut les fabriquer : ce sont les acides aminés essentiels, au nombre de 8.
Pour être absorbées dans le tractus digestif, les longues chaînes de protéines sont clivées en chaînes plus petites par les enzymes digestives.

Les différentes sources de protéines

Les différentes sources de protéines d’origine animale sont les plus «complètes» car elles renferment tous les acides aminés indispensables dont l’organisme a besoin. Le blanc d’œuf en particulier est la protéine  « parfaite ».

Les protéines d’origine végétale peuvent présenter une teneur limitée en certains acides aminés essentiels. Il est ainsi nécessaire d’associer différents végétaux, par exemple légumineuses et céréales, pour couvrir les besoins en acides aminés essentiels de l’organisme à partir des seules protéines végétales.

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Les besoins nutritionnels en protéines

Chez un individu en bonne santé, sans pathologie particulière, l’alimentation doit apporter au minimum 1 g de protéines par kg de poids « idéal » ou « poids-santé ». Cet apport permet le renouvellement et le fonctionnement des tissus et organes lorsque tout va bien. 

Calculer son « poids-santé »

Le poids-santé peut être calculé en se référant à l’indice de masse corporel (IMC) qui définit médicalement une zone de « normalité pondérale ».
        IMC =  poids en kg/ taille en m²
    
On considère ainsi que, pour être en bonne santé, un individu doit avoir un IMC compris entre 18,5 et 25 kg/m². En cas d’IMC inférieur ou supérieur à ces seuils, on parle de maigreur ou, selon le cas, de surcharge pondérale (25 < IMC < 30) ou d’obésité (IMC > 30).

Sur cette base, on peut définir le poids-santé comme celui correspondant à un IMC moyen de 22 ou 23. Par exemple, pour une personne d’1 mètre 65, un IMC de 22 correspond à un poids santé de 60 kg. 

Mais dans certaines situations, cet apport en protéines est insuffisant et doit être augmenté. C’est le cas en particulier pour un organisme en surpoids et dès lors qu’est entreprise une démarche de perte de poids. Dans ce contexte, l’organisme est soumis à un stress et consomme davantage de protéines.

En effet pour perdre de la masse grasse et non de la masse maigre, il est nécessaire de « nourrir » cette masse maigre en lui apportant de l’ordre de 1,2 g de protéines par kg de poids-santé.

Ces apports répondent aux besoins physiologiques du corps. Ils permettent de réaliser une perte de poids confortable (sans faim) et dans le respect de la santé (maintien de la masse maigre et perte de la masse grasse). 
 

Femme qui mange

Sources :