Idée reçue n°1 : Tous les probiotiques se valent.
👉 Faux. Chaque souche probiotique est unique.
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, procurent un bénéfice pour la santé de l’hôte1. Ils sont définis par le genre, l’espèce et la souche, par exemple : Lactobacillus (genre) acidophilus (espèce) ABC (souche). La désignation de la souche est essentielle, car différentes souches d'une même espèce peuvent avoir des effets différents sur la santé2.
Chaque souche probiotique est donc unique et non substituable. Ses propriétés lui sont propres et ne peuvent pas être extrapolées aux autres souches, même issues de la même espèce.
L’efficacité d’un probiotique dépend donc précisément de sa souche : il est nécessaire de bien lire les étiquetages, s'arrêter à l'espèce n'est pas suffisant.
Idée reçue n°2 : Prébiotiques, probiotiques, postbiotiques... c’est la même chose !
👉 Faux. Chaque "biotique" a un rôle bien distinct.
Ils appartiennent tous à la même famille des biotiques mais ont chacun des effets spécifiques2.
- Les prébiotiques sont les matières premières utilisées par les micro-organismes du microbiote pour optimiser leur fonctionnement. Il s’agit par exemple de certaines fibres qui ne sont pas digérées par l’intestin.
- Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, essentiellement des bactéries, qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité adéquate, exercent des effets positifs sur la santé de l’hôte qui les abritent.
- Les postbiotiques sont des métabolites, c’est à dire des substances fabriquées par les bactéries pour agir sur l’organisme qui les abritent, associées à des bactéries inactivées.
Idée reçue n°3 : Plus un probiotique contient de souches différentes, plus il a de chance d’être efficace.
👉 Faux. Ce n'est pas une question de variété mais de spécificité.
L’efficacité d’un probiotique repose sur les propriétés spécifiques des souches, pas sur leur nombre. Certains probiotiques mono-souches (avec une seule souche) ont d’ailleurs démontré leur efficacité3. Pour choisir le probiotique le mieux adapté à sa situation et à son besoin, qu’il soit composé d’une souche unique ou d’un complexe de différentes souches, le conseil d’un professionnel de santé est essentiel.
Idée reçue n°4 : Plus la dose de probiotiques est élevée, plus le produit est efficace.
👉 Pas toujours. C'est la dose "juste" qui compte.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un probiotique apporte un bénéfice pour la santé de l'hôte s’il est consommé en quantité adéquate1, son dosage est donc essentiel à prendre en compte. Chaque souche a des caractéristiques spécifiques et une dose optimale, déterminée par des études scientifiques. Cette dose, généralement exprimée en UFC (Unité Formant Colonies), doit figurer clairement sur l'emballage4.
Idée reçue n°5 : Les probiotiques sont uniquement destinés à la flore intestinale.
👉 Faux. Ils agissent au-delà de l'intestin.
S'ils sont surtout connus pour leur rôle dans l’équilibre de la flore intestinale5 , les probiotiques peuvent aussi agir sur d’autres microbiotes présents dans le corps : vaginal, buccal, cutané, etc. Chacun de ces écosystèmes joue un rôle important dans l'équilibre de l’organisme.
Zoom sur le microbiote vulvo-vaginal
Le microbiote vulvo-vaginal joue un rôle clé dans la santé intime féminine.
Mais son équilibre est fragile : variations hormonales, stress, tabac, alcool, vêtements ou produits hygiéniques inadaptés, douches vaginales ou encore fortes chaleurs peuvent le fragiliser, entraînant des inconforts tels que sécheresses ou irritations.

Idée reçue n°6 : Les probiotiques sont à prendre uniquement avec une boisson fraiche.
👉 Pas obligatoire, mais attention aux boissons trop chaudes.
Les probiotiques doivent rester viables jusqu’à leur arrivée dans le tube digestif, là où ils exercent leurs effets.
Il n’est pas strictement nécessaire de les prendre avec une boisson fraîche, mais il est fortement recommandé d’éviter les boissons trop chaudes, qui pourraient altérer leur activité ou même les détruire6. Une bonne pratique consiste à les consommer avec de l’eau à température ambiante, ce qui permet de préserver leur efficacité sans risque lié à la chaleur.
Idée reçue n°7 : Les probiotiques sont à prendre exclusivement le matin à jeun.
👉 Faux. Le moment de la prise a son importance, mais ce n'est pas une règle générale.
L’essentiel est de préserver les souches pour qu’elles atteignent l’intestin intactes, sans être piégées dans le bol alimentaire. Il est donc recommandé de les prendre en début de repas (léger), ou juste avant, mais évitez de les consommer après le repas, quand les sucs gastriques sont plus actifs7.
Idée reçue n°8 : Inutile de prendre des probiotiques pendant un traitement antibiotique, car les antibiotiques détruisent les souches probiotiques.
👉 Faux. Les probiotiques peuvent justement être recommandés.
Les antibiotiques sont couramment utilisés pour traiter de nombreuses infections bactériennes. Cependant la prise d'antibiotiques par voie orale peut perturber l’équilibre du microbiote intestinal8.
Dans ce contexte, certaines souches probiotiques spécifiques ont montré, à travers plusieurs études9, des effets bénéfiques sur l'équilibre du microbiote intestinal.
C’est pourquoi la prise de probiotiques est souvent recommandée dès le début du traitement antibiotique, et tout au long de celui-ci10.
Pour optimiser leur efficacité, il est conseillé d'espacer la prise des probiotiques d’au moins deux heures par rapport à celle de l’antibiotique, afin de limiter leur potentielle interférence11.

Idée reçue n°9 - On ne peut pas associer des souches probiotiques avec d'autres ingrédients (vitamines, plantes, minéraux).
👉 Faux. Ces associations sont possibles à condition d'être bien formulées.
De nombreux compléments alimentaires associent des probiotiques à d'autres ingrédients comme des vitamines, des minéraux ou des extraits de plantes. Plusieurs études scientifiques ont en effet montré que ces combinaisons peuvent avoir des effets bénéfiques pour la santé des individus, notamment face à certains déséquilibres fréquents comme ceux liés aux épisodes hivernaux12.
Cependant, les probiotiques étant des micro-organismes vivants, ils sont sensibles à leur environnement. L'ajout d'autres composés actifs peut affecter leur stabilité et compromettre la viabilité des souches dans le produit final13.
Il est donc essentiel de valider soigneusement ces associations en amont, afin de garantir que les souches probiotiques restent actives et efficaces tout au long de la durée de vie du produit.
Ce savoir-faire spécifique, propre au travail du vivant, est rigoureusement maîtrisé par le laboratoire PiLeJe qui développe depuis 1991 des solutions stables, adaptées et efficaces, directement sur ses propres sites de production.
Idée reçue n°10 - Les probiotiques sont inutiles quand on est en bonne santé.
👉 Faux. Même en bonne santé, ils peuvent être un vrai soutien.
Les probiotiques ne remplacent ni une alimentation variée et équilibrée, ni un mode de vie sain. Cependant, lorsqu'ils sont rigoureusement sélectionnés et utilisés de façon appropriée, ils peuvent contribuer au maintien de l’équilibre du microbiote intestinal, et ainsi soutenir la santé globale.14
Depuis de nombreuses années, le laboratoire PiLeJe mène et publie des recherches approfondies sur les souches probiotiques, que ce soit pour évaluer leur stabilité dans différentes conditions physico-chimiques ou leur impact sur la santé. Ces travaux contribuent à faire progresser la recherche scientifique dans ce domaine en constante évolution.
De nombreux champs d’application restent encore à explorer !
