Les virus des infections ORL et pulmonaires
Quatre types de virus sont responsables des infections ORL et pulmonaires chez l’adulte1 :
- Le virus influenza responsable de la grippe
- Les rhinovirus responsables en majorité des infections bénignes des voies aériennes supérieures et des voies respiratoires basses
- Les coronavirus responsables de maladies allant du rhume banal au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
- Un peu moins fréquent, les virus parainfluenza provoquent eux aussi un certain nombre d’affections respiratoires allant du rhume banal à une pneumonie.
Comment ces virus atteignent les voies respiratoires ?
- Les infections des voies respiratoires concernent chaque année des millions de personnes et représentent une cause importante de mortalité. La majorité des infections ORL et pulmonaires sont d’origine virale.
Le cyprès : un allié contre les infections hivernales
Le cyprès est un conifère originaire d’Europe orientale et d’Asie occidentale. En phytothérapie, les parties utilisées sont les noix de cyprès, aussi appelées cônes. Dans la Grèce antique, le cyprès était surtout employé pour ses vertus anti-hémorroïdaires. De nos jours, le cyprès est connu pour ses propriétés antivirales et son activité protectrice du tissu conjonctif (notamment utilisé dans l’insuffisance veineuse).
Pour en savoir plus sur le cyprès, consultez la fiche cyprès dans la phytothèque.
Activité virucide du cyprès
Une étude publiée2 dans la littérature scientifique a évalué l’activité virucide – soit la capacité à tuer un virus - d’un extrait hydroéthanolique de cônes de cyprès, appelé ici extrait de cyprès.
Extrait hydroéthanolique ?
Le terme hydroéthanolique signifie que pour obtenir cet extrait un mélange eau-alcool a été utilisé comme solvant pour extraire les principes actifs de la plante.
L’activité virucide de l’extrait de cyprès a été évaluée in vitro — c’est-à-dire que l’expérience a été réalisée en dehors d’un organisme vivant, en laboratoire, dans un tube à essai ou une boîte de Pétri —sur quatre virus respiratoires humains :
- influenza A-H1N1
- parainfluenza de type 3
- coronavirus
- rhinovirus
Pour certains de ces virus, aucun extrait de plantes n’avait été testé auparavant.
L’extrait de cyprès a été mis au contact des virus pendant 60 minutes à 37°C à quatre dilutions différentes : 1%, 20%, 40%, 80%. L’extrait de cyprès à 40% a eu un effet virucide sur le coronavirus et le virus parainfluenza de type 3 et celui à 80% a eu un effet virucide sur tous les virus testés.

Les virus ont perdu leur pouvoir infectieux après contact in vitro avec l’extrait de cyprès.