Ce déséquilibre peut avoir différentes causes, le plus souvent intriquées : des prédispositions génétiques, des habitudes alimentaires, culturelles et familiales, la sédentarité, parfois un choc émotionnel (dépression, deuil...), des troubles psychiques ou encore la prise de certains médicaments. Bien souvent, est observée une tendance à « compenser » les émotions désagréables du quotidien, la nourriture devenant une mauvaise façon de calmer un malaise interne.
Le rôle du microbiote intestinal (ou flore intestinale) dans la survenue de l’obésité est également démontré.
L’implication de ces différents facteurs fait du surpoids et de l’obésité des maladies chroniques, donc récidivantes. L’organisme fonctionne de manière altérée de telle sorte que, souvent, même après une perte de poids efficace, le surpoids se réinstalle.
Parmi les multiples facteurs impliqués dans le développement du surpoids et de l’obésité, il en est deux, directement liés à nos habitudes de vie : l’alimentation moderne et la réduction de l’activité physique.

Notre alimentation actuelle apporte un excès de calories
Les causes en sont multiples :
- trop grandes portions alimentaires mangées trop rapidement, ce qui ne permet pas de percevoir l’effet de satiété ;
- abondance de produits « plaisir » à grande densité énergétique, c'est-à-dire apportant sous un faible volume, peu rassasiant, un nombre très élevé de calories (ce sont les viennoiseries, boissons sucrées, fritures et de nombreux plats préparés) ;
On a longtemps considéré que l’apport excessif de lipides, les graisses, était à l’origine de l’excès de poids et/ou des complications liées au déséquilibre alimentaire.
On sait désormais qu’elles ne sont pas les premières en cause dans la survenue du surpoids.
L’apport excessif de glucides, les sucres, a des effets directs sur la prise de poids et l’apparition de certaines maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires ou certains cancers.

Notre activité physique est réduite au minimum
L’activité physique est définie par l’OMS comme tout mouvement produit par notre corps responsable d’une augmentation de la dépense énergétique.
Or, on le sait, le mode de vie actuel (transports en commun, travail de bureau, jeux sur écran) est à l’origine d’une très forte réduction de l’activité physique au premier rang de laquelle figure toute simplement la marche.
Ce manque d’activité physique, ou sédentarité, constitue selon l’OMS le 4ème facteur de risque de décès au monde.

Sources :
- Site de l’Organisation mondiale de la santé : http://www.who.int/dietphysicalactivity/pa/fr/
- Site de l’ANSES : https://www.anses.fr/fr/content/sucres-dans-l%E2%80%99alimentation